La grue cendrée
Les grues sont protégées partout dans le monde depuis 1967.
Sa reproduction
Elle niche en Scandinavie, aux pays baltes et en Russie
Elles pondent généralement 1 ou 2 œufs. Le nid se trouve dans un biotope humide, constitué de branchages et entouré d’eau, ainsi que dans un lieu propice à la nourriture des petits car ils sont nidifuges et partent du nid. Ils mangent des larves d’insectes, des moustiques…
Ils peuvent s’envoler à partir de 10 semaines. La triade (jeune et parents) reste constituée durant toute la migration et jusqu’à la fin de l’hivernage.
Les jeunes ne disposent pas du sourcil rouge. Ils atteignent la maturité sexuelle vers l’âge de 4-5 ans. Les femelles commencent à pondre à 6 ans et finissent vers 13 ans.
Sa migration
Elles traversent la France en mars et en octobre novembre. Au passage d’automne, elle suit une direction Nord-Est puis Sud-Ouest.
Elles volent en bandes bruyantes, disposées en chevrons (en V), elles possèdent une communication assez développée. Les principaux sites d’hivernage sont en France à Arjuzanx, sur le lac de Der et en Espagne.
Quelles sont les raisons qui peuvent perturber le comportement des grues ?
Exemple en 2001 où il y a eu la vidange du lac de Der qui est une des principales zones d’hivernage, une quantité anormale de grues a été recensée à Arjuzanx (31 000). Si les cultures viennent à disparaître ou les techniques culturales modifiées (brûler les chaumes de maïs au lieu de les laisser sur le terrain par exemple), alors les grues disparaîtront.
Historique des grues à Arjuzanx
Au début du 19ième, les grues nichaient dans les Landes jusqu’à l’assèchement des marais.
Les grues ont commencé à hiverner sur le site d’Arjuzanx en 1983, la population était de 70.
A partir de la réhabilitation du site d’Arjuzanx en 1993, elles sont passées à 20 790 et recensées à 17 400 en 2005. Depuis, l’hivernage est régulier et permet de recenser entre 15 et 20 000 individus.